contact rubrique livres & édition : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Livres

 

“Jérusalem” photographies de Chantal Stoman

Editions be-poles

 

www.be-poles.com
www.portraitsdevilles.fr

 

049_livres_Chantal-Stoman049_livres_Chantal-Stoman

légendes de gauche à droite
1/ Couverture de Portraits de Villes, Jérusalem de Chantal Stoman, Editions be-poles.
2/ Portrait de Chantal Stoman. Photographie © Gil Lefauconnier.

 


049_livres_Chantal-Stoman audio

Interview de Chantal Stoman,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 22 novembre 2016, durée 20'11". © FranceFineArt.

 



Pour ce nouveau Portraits de Villes, Chantal Stoman nous invite à déambuler dans une cité riche de 3 000 ans d’histoire : Jérusalem.

Elle s’attache aux détails qui en font sa spécificité, qui symbolisent l’harmonie et la vie. Ce voyage est comme une fenêtre que l’on ouvre vers l’ailleurs, vers l’autre.

Un courant d’air chaud traverse la fenêtre de sa chambre, Chantal Stoman est à Jérusalem. Une ville qu’elle connaît, qu’elle aime. Elle nous la fait découvrir à travers ce qu’elle nomme le Walking Distance : il n’y a plus d’Est, plus d’Ouest. C’est un voyage qui soude la ville et les cultures avec douceur, chaleur et espoir. Il reste une Jérusalem unie et prête à partager ses secrets d’un bout à l’autre mais surtout au détour de cette rue… Celle qui contient toutes les rues de ville.

Au fil des pages, les photos, prises à l’argentique, s’associent comme les pièces éparpillées d’un puzzle oublié pour nous guider dans cette ville de vents et de lumières. Au hasard de cette ballade contemplative l’objectif de Chantal fait parler la pierre blanche de Jérusalem ; une roche mythique et incontournable qui unie l’antique cité et lui donne ce visage si lumineux.

Partout notre regard se pose sur une ville qui esquisse les contours de la vie sans réellement la montrer. Comme déshumanisée et pourtant si humaine, Chantal Stoman suggère l’humain plus qu’elle ne le photographie. Ici, la main sur le visage, là-bas, une silhouette qui se reflète dans la vitrine, au loin un homme de dos, un enfant qui marche…

Ici, la rencontre ne sera jamais frontale dans ce que la photographe qualifie de « ville la plus médiatisée du monde ». Finalement, la vie se concrétise au travers du linge qui sèche à tous vents, des morceaux de pain laissés en offrandes pour les nécessiteux, d’un livre ouvert sur le sol…

Le Jérusalem de Chantal Stoman est fait de jeux d’ombres comme autant de pleins et de déliés auxquels s’ajoutent les indices d’un quotidien que nous n’aurons pas le droit de voir. On se retrouve devant un mur, une fenêtre, une porte, des volets, une grille… L’importance de ces humbles et communs éléments architecturaux font de Jérusalem, la ville des seuils, des transitions entre un dedans et un dehors, entre un monde et un autre, rappelant sans cesse ce jeu de passages entre une Jérusalem céleste et terrestre.

Puis, on lève la tête vers ce ciel bleu, interminable, strié d’un jaune soleil qui ne cesse de briller. Soudain, les portes closes de la vieille ville s’ouvrent sur des collines baignées d’une lumière dorée. En laissant notre regard embrasser les paysages qui entourent Jérusalem, Chantal fait de ce voyage sur papier une expérience intime.



Chantal Stoman est une photographe française qui vit et travaille à Paris.

Sa carrière débute avec la photographie de mode et ses images ont été publiées dans la presse française et internationale. Depuis plusieurs années, son travail s’inscrit dans une démarche personnelle qui lui a permis d’acquérir une reconnaissance dans le monde l’art.

Lors de son premier séjour au Japon en 2005, fascinée par la relation particulière que les femmes japonaises entretiennent avec le luxe et la mode européens, elle décide d’en faire un projet personnel, A WOMAN’S OBSESSION, dont une exposition internationale et la publication d’un livre assurent un vif succès.

Elle a poursuivi son travail avec LOST HIGHWAY, A PHOTO PROJECT réalisé sur les flyovers des grandes villes que sont Tokyo, Sao Paulo, Le Caire, Hong Kong, Bombay et Calcutta. Ce projet se penche sur la proximité de ces routes parcourant des lieux et modes de vie pourtant lointains.

La première partie de ce projet, réalisée à Tokyo, a été exposée en 2009 lors de la Nuit Blanche de Paris où il fût monumentalement exposé dans les couloirs de la station de métro Chatelet. En 2012, le projet entier a été présenté au cours d’une grande exposition à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, à l’occasion du Mois de la Photographie à Paris. Depuis, l’exposition voyage. A Bombay, où « Lost Highway, Lightbox project » a été présenté à l’occasion du Festival Bonjour India. A Kyoto, où « Lost Highway, Video project » a été projeté au Manga Museum lors de la Nuit Blanche 2013. De nouveau à Paris, où exposition et projet vidéo ont été présentés à la Maison de l’Architecture à l’occasion du Festival Ville et Cinéma 2015, avant que LOST HIGHWAY poursuive sa route aux Etats-Unis et en Asie du Sud-Est pour 2016 et 2017.

Le dernier projet de Chantal Stoman, L’IMAGE CULTE, initié dans le cadre d’une Résidence à la Villa Médicis, au printemps 2013 et poursuivi en 2014 s’attache à observer la place de l’image dans la foi catholique à Rome. Il a été présenté pour la première fois au public en octobre 2014 lors d’une exposition à L’Istituto Nazionale per la Grafica de Rome dans le cadre du Festival Fotografia puis a été présenté à Paris à la Galerie Wanted lors du Mois de la Photo 2014.



049_livres_Chantal-Stoman049_livres_Chantal-Stoman049_livres_Chantal-Stoman

3/ 4/ 5/ Chantal Stoman, Portraits de Villes, Jérusalem. © Chantal Stoman.